En ces temps particuliers de confinement, quand les jours commencent à se mélanger, alors la patience est parfois mise à rude épreuve: entre l’ordinateur à la traîne lui aussi,la récitation du poème « Liberté » d’Eluard du petit dernier, l’apprentissage du violon de l’aîné, le sport du conjoint qui fait un marathon sur le balcon, et le reste….comment ne pas perdre patience dans tout cela, me direz-vous.
Alors j’ai eu envie de partager l’histoire du petit garçon qui plantait des clous !
« C’est l’histoire d’un petit garçon qui avait mauvais caractère. Son père lui donna un sac de clous et lui dit qu’à chaque fois qu’il perdrait patience, il devrait planter un clou derrière la clôture.
Le premier jour, le jeune garçon planta 37 clous derrière la clôture. Les semaines qui suivirent à mesure qu’il apprenait à contrôler son humeur, il plantait de moins en moins de clous derrière la clôture…Il découvrit qu’il était plus facile de contrôler son humeur que d’aller planter des clous derrière la clôture…
Le jour vint où il contrôla son humeur toute la journée. Après en avoir informé son père, ce dernier lui suggéra de retirer un clou à chaque jour où il contrôlerait son humeur. Les jours passèrent et le jeune homme pût finalement annoncer à son père qu’il ne restait plus aucun clou à retirer de la clôture.
Son père le prit par la main et l’amena à la clôture. Il lui dit: « Tu as travaillé fort, mon fils, mais regarde tous ces trous dans la clôture. Elle ne sera plus jamais la même. À chaque fois que tu perds patience, cela laisse des cicatrices exactement comme celles-ci. »
Auteur(e) inconnu(e)
Je vous laisse méditer sur ce que peut vous apporter cette fable, en ces jours de confinement où la patience devient une alliée, un jour après l’autre.