Comme on l’a vu précédemment, il y a les personnes guidées, consciemment ou pas, par “sois parfait(e)!”.
D’autres obéissent, sans même le réaliser, à une autre injonction:
SOIS FORT(E) !
Ces personnes suivent donc cette auto consigne qui leur donne le ton dans leur vie. Elles sont persuadées de devoir gérer seul(e) les aléas du quotidien, et leurs tempêtes émotionnelles, sans rien laisser paraître.
Tellement stimulées par cette injonction, elles en oublient oser demander de l’aide et cherchent à (se) prouver qu’elles résisteront aux crises. Ces amazones des temps modernes ne s’autorisent pas leur vulnérabilité et donc cachent, nient, fuient les émotions envahissantes.
Comment être à la fois fort(e) et entendre le murmure de la tristesse, le cri de la colère ou le chuchotement de la peur, l’anxiété, se demandent-elles souvent.
Alors face à ce dilemme, “sois fort(e)” choisit de (se) cacher ses ressentis en cas de stress, fatigue; ils sont niés et la personne résiste parfois même jusqu’à porter le masque du sourire pour ne pas montrer ses faiblesses.Ainsi, année après année, le cercle vicieux s’installe.
Comment transformer cela en cercle vertueux pour enfin sortir de ce comportement pesant?
Simplement commencer par admettre ce qui se passe à l’intérieur de soi afin d’accueillir les sensations et (se) les montrer. Si les émotions cessent d’être bâillonnées, alors leur tendre une oreille attentive et bienveillante donnera la permission de ne pas être toujours fort(e), d’accepter de se laisser aller, si besoin. Prendre conscience de sa vulnérabilité aide à réagir d’une manière plus bénéfique à son bien-être.
C’est tellement plus utile de mettre ses émotions à son service,non?
D’ailleurs à ce propos l’atelier GESTIONS des Émotions continue en Skype pour ceux ayant envie d’en savoir plus.
Prendre soin de soi, physiquement et mentalement, un art de vivre.
ED
