« J’suis introvertie, c’est comme ça! », « cet enfant est né timide et le restera… », Mon fils est trop colérique comme mon père, c’est génétique », » cette femme est dépressive, elle y peut rien », etc, etc ….
Toutes ces paroles maintes et maintes fois entendues et qui figent à jamais un trait de caractère, vous connaissez j’imagine.Que se soit pour soi ou autrui, c’est parfois plus simple ainsi pour certains, évitant de remettre en question. C’est bien dommage …
Certes si l’on considère que nos neurones sont génétiquement programmés, qu’en est il pour de vrais jumeaux, donc avec le même code génétique, mais des tempéraments différents? Comment expliquer que l’un ose, agit avec énergie contre ses obstacles, fasse preuve d’initiative et d’autonomie; alors que l’autre subit ou fuit selon, obéit, se conforme aux attentes en taisant ses besoins ?
Voilà pourquoi il est intéressant de tenir compte d’un autre facteur intervenant dans le caractère d’une personne: ses expériences.
En effet les réseaux de connexions entre les neurones, telles des routes, se construisent au fur et à mesure du vécu de chacun. Ces zones d’associations d’informations via les mises en relation des neurones entre eux, nous permettent de réfléchir, comparer,déduire en fonction des situations vécues. Chaque expérience crée des attitudes, puis des habitudes au bout d’un moment, et la route devient autoroute. Parfois en sortir, permet d’emprunter de nouveaux chemins pour découvrir de splendides paysages encore inexplorés!
D’ailleurs merci aux cours en neurosciences (sciences du cerveau);c’est bien grâce à ces connaissances que je peux accompagner encore plus méthodiquement.
On peut donc prétendre que le caractère n’est pas déterminé à 100% à la naissance, mais qu’ il y a l’influence d’événements extérieurs (acquis) et intérieurs (innés) qui entrent en jeu pour former notre personnalité.
Votre caractère à la fois inné et acquis, plutôt intéressant pour changer ce qui vous gène en vous, non?
